Swell

Après la renaissance (Swell) solo à la dépouille vertébrale de Cormac Mc Carthy (« South Of The Rain And Snow » ou « la migration au sud, pour vivre là où on n’a pas vécu ; sous un ciel nocturne étranger » Libération 19/05/08), « The Lost Album » ou 9 perles sonores (+ 1) cachées et issues des séances d’enregistrement de « Too Many Days Without Thinking » (enregistrées entre 1995 et 1997 entre Los Angeles, San Francisco et New York).

Soit 10 inédits d’une des grandes périodes du groupe, originellement B-Sides mais jamais utilisés. Plus que de vulgaires chûtes de studio, ce sont de véritables trésors enfouis qui voient enfin le jour ici.

Originaires de San Francisco, David Freel (guitare, chant), Monte Vallier (basse) et Sean Kirkpatrick (batterie) fondent Swell à l’orée des années 90. Leur premier opus éponyme paraît en 1991, mais c’est avec leur second format ….Well ?, puis 41 (1994) que la formation s’installe durablement dans la paysage musical du milieu des années 90, une référence (et une âme) incontournable : folk / rock (pop ?) gris et flou d’une justesse et d’un équilibre inouïs.

Compositions à l’humeur maussade et à la beauté fracassante, songwriting à tiroir, chant désabusé et terriblement obsédant. Mais la tristesse cotonneuse et l’anxiété d’antant ouvrent ici également la porte à une lueur d’apaisement rarement entrevue.