• Micah P. Hinson

Biographie

Né à Memphis (Tennessee) en 1981, Micah P. Hinson grandit au sein d’une famille chrétienne fondamentaliste. Secoué par diverses addictions, il réalise ses premiers pas musicaux à Abilene (Texas) où son père vient d’accepter un poste de professeur à l’université chrétienne. En cette bourgade (trop) tranquille, région d’élevage et de production pétrolière, la musique est, là aussi, un échappatoire, une façon concrète de faire passer le temps.

Épaulé par le collectif de musiciens anglais et américains The Earlies, et notamment par le claviériste John Mark Lapham (avec lequel il éditera ultérieurement sur le label 4AD le projet ’The Late Cord’), il publie son premier album ’Micah P. Hinson and The Gospel Of Progress’ sur le label britannique Sketchbook Records fin 2004 (grâce leur soit rendue). Cet opus consacre le brillant et jeune songwriter qui acquiert une reconnaissance internationale : la beauté foudroyante de ce disque, la finesse des arrangements touchent droit au cœur.


Discographie
Micah P. Hinson and the Gospel Of Progress

Album , CD / VINYL + MP3
TAL-081 — 2014


    Dix ans, année pour année, saison pour saison, depuis l’inaugural album du musicien texan, « Micah P. Hinson and The Gospel Of Progress ». Dix ans qu’il nous a saisi, son élégance troublante et suranné, sa beauté brisée.

    Épuisé depuis de longs mois, cet album est aujourd’hui réédité (pour la première fois en format vinyle), avec à l’occasion un nouveau mastering, et un titre supplémentaire ’Can’t Change A Thing’.

    Une décennie passée, ce disque foudroie encore par la puissance des émotions dégagées. Les plaies, toujours aussi belles, ne sont pas refermées.



    « un grand disque de l’Amérique buissonnière - et plein d’épines dans le buisson ». S. Deschamps, Les Inrockuptibles.

    « (...) du country folk bastringue, du honky-tonk rhythm’n’blues. Une inspiration passe, titubante dans le noir. Indiscutablement mystique. Une ferveur, même et surtout dévissée comme ici. C’est dans ce chant d’autel primitif que le disque pêcheur prêcheur se trouve, s’épanche et recueille, s’élève si peu au salut. Quelque part entre Screaming Jay Hawkins et tel Jim Yamouridis, plein d’onction western malingre, de chant de marins, de marche, de forçats spectraux clouant le couvercle du cercueil en répons sans repos. » Bayon, Libération.

    « cette impression qu’à tout moment il peut nous dévoiler une part de son génie. » L. Sasso, Magic.


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